HDJ
AASOS
L’établissement dispose d’un Hôpital De Jour (HDJ) dédié aux soins de support oncologiques qui aident à diminuer les effets secondaires des traitements, améliorant ainsi le vécu des patients.
Situé au carrefour de la consultation médicale, des traitements et de l’hospitalisation conventionnelle, cet hôpital de jour permet une évaluation des difficultés du patient et une prise en charge pluridisciplinaire de ses besoins grâce à un suivi rapproché, individuel et structuré.
Les soins oncologiques de support font partie intégrante de la prise en charge du patient en cancérologie. Associés aux traitements spécifiques (radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie), ils aident à diminuer les effets secondaires et à améliorer le vécu des patients en prenant en charge les conséquences de la maladie pendant et après les traitements.
Une pluridisciplinarité coordonnée et personnalisée
Cet hôpital de jour ouvert au sein de l’Institut de Cancérologie Catherine de Sienne est composé d’une vingtaine de professionnels paramédicaux salariés ou libéraux issus de disciplines variées : psychologie, accompagnement social, nutrition et diététique, sophrologie, socio-esthétique, Activité Physique Adaptée (APA), kinésithérapie, soins palliatifs, prise en charge de la douleur, oncogériatrie…
Les patients y sont adressés par les médecins oncologues, hématologues, radiothérapeutes ou chirurgiens carcinologiques de l’établissement.
Tous travaillent en étroite relation pour assurer la meilleure qualité de vie possible aux patients et à leurs proches sur le plan physique, psychologique et social, en prenant en compte la diversité des besoins individuels de la personne.
Un parcours de soins personnalisé
Dès leur admission dans le service, les patients réalisent en premier lieu, et idéalement en présence d’un accompagnant, une primo évaluation. Cette dernière se déroule sur une demi-journée et intègre :
- une évaluation des symptômes de la maladie (douleurs, symptômes respiratoires, digestifs…) et/ou des effets indésirables des traitements, par un médecin et un(e) infirmièr(e) dédiés ;
- un bilan nutritionnel et diététique ;
- un bilan psychologique ;
- un bilan social, familial et professionnel.
La concertation entre professionnels : un élément fondamental de cette nouvelle entité
À l’issue de cette première demi-journée, les différents professionnels impliqués dans la primo évaluation se retrouvent pour une réunion pluridisciplinaire et décident, au regard de leurs observations et échanges avec le patient et son accompagnant, du Plan Personnalisé de Soins de Support à mettre en oeuvre : optimisation des traitements, prise en charge nutritionnelle, mise en place d’aides au domicile, d’aides sociales, sollicitation de prise en charge en Hospitalisation à Domicile (HAD), sollicitation de structures de soins de suite, etc.
Ce temps de concertation permet également de définir les modalités de suivi ultérieur (suivi téléphonique, venues régulières en HDJ…) et les soins de support complémentaires à proposer : socio-esthétique, APA, kinésithérapie, sophrologie, etc.
Les consultations de suivi sont également organisées en demi-journées et un bilan avec le médecin et l’infirmièr(e) y est systématiquement intégré. La nécessité et la fréquence du suivi sont définies pour chaque patient.
Le lien ville-hôpital solidifié pour des interactions renforcées au service du patient
Les équipes de l’HDJ entretiennent d’étroites relations avec les intervenants du domicile, notamment par la transmission d’un compte-rendu à chaque venue. Grâce à cette prise en charge coordonnée, l’HDJ vient améliorer le lien ville-hôpital. Cette nouvelle organisation permet à la fois de travailler en équipe autour du patient et d’éviter que les professionnels de ville, tout comme le patient, ne se sentent seuls face à des complications. L’enrichissement des coopérations avec les professionnels de santé de ville permet une continuité des soins, une articulation sur le territoire avec les différents opérateurs, une souplesse et une harmonie dans l’accompagnement de ce temps de vie difficile.