De quoi parle-t-on ?
La rythmologie est l’une spécialité du pôle de cardiologie de l’Hôpital Privé du Confluent. Elle concerne l’étude et le traitement des troubles du rythme cardiaque, comme la tachycardie, la bradycardie ou la fibrillation atriale. Nos équipes pratiquent le traitement interventionnel des arythmies cardiaques, et la pose de prothèses cardiaques : stimulateurs cardiaques, défibrillateurs, associés parfois à une resynchronisation cardiaque.
La rythmologie interventionnelle
Elle consiste à réaliser une intervention utilisant des cathéters mis en place par voie percutanée. Ces cathéters spécifiques délivrent de l’énergie au contact des zones cardiaques à traiter dans l’objectif de les détruire (ablation) pour supprimer les troubles.
La pose de prothèses cardiaques
L’implantation de pacemaker évitera un ralentissement trop important du cœur. L’implantation d’un défibrillateur préviendra une mort subite en rapport avec une arythmie ventriculaire grave, et un resynchronisateur permettra d’améliorer la contraction des ventricules et ainsi éviter les épisodes d’insuffisance cardiaque.
EXCELLENCE
L’Hôpital Privé du Confluent est classé depuis de nombreuses années dans le top 10 des meilleures cliniques de France pour la pose de stimulateurs cardiaques.
Source : magazine Le Point
Prothèses cardiaques sous télésurveillance
La télésurveillance des prothèses cardiaques est une autre activité innovante du service. Plus de 250 patients porteurs d’un pacemaker ou d’un défibrillateur sont actuellement suivis à distance.
La Fibrillation Atriale
La FA consiste en des contractions du cœur de manière à la fois anarchiques, rapides et irrégulières. Ces contractions chaotiques empêchent le cœur de pomper correctement le sang. La cause est une « tempête électrique » au niveau des oreillettes. Toute activité synchronisée a disparu et par conséquent l’effet mécanique (c’est-à-dire la contraction coordonnée des oreillettes) n’a plus lieu. Le cœur perd de sa force. Le ventricule peut momentanément compenser cette perte, mais à long terme l’épuisement de ses forces contractiles peut entraîner des palpitations, un essoufflement, une insuffisance cardiaque et l’apparition d’un caillot dans le cœur qui peut migrer dans le cerveau. La FA multiplie par quatre ou cinq la probabilité d’avoir un accident vasculaire cérébral (AVC) et les AVC induits par la FA sont généralement associés à des lésions plus graves [i]. En outre, des études récentes montrent que 20 à 30 % de patients victimes d’un accident cérébral ischémique ont souffert d’une FA avant, pendant ou après l’événement initial.
[i] https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/strokeaha.115.012004